Nous ne devrions jamais oublier que nous sommes en lien étroit avec les nombreux ancêtres qui nous ont précédés. Cette histoire transgénérationnelle qui nous renvoie aux origines ne nous dédouane pas de notre responsabilité face à nos actes mais il est admis que les raisons d’agir tel que nous le faisons nous échappent parfois. Il y a en effet dans nos positionnements, dans nos arbitrages les plus importants, dans nos traits de caractère, dans nos errements au cours d’une vie, une part inconsciente de reproduction de nos schémas transgénérationnels.

Les traumatismes vécus par nos ancêtres, les secrets familiaux, trouvent une traduction dans nos actes sans que le plus souvent nous nous en rendions compte. Un héritage psychologique qui peut peser lourd, nous ralentir, nous bloquer, nous empêcher d’avancer sereinement dans la vie.

Il y a même une forte probabilité que nous le transmettions aux générations suivantes. Interrompre le cycle de nos reproductions mentales et de nos dynamiques inconscientes est possible.

Les constellations familiales témoignent de la manière dont nous sommes inconsciemment liés à nos groupes de référence, à commencer par notre famille. Par le biais de représentations mentales, les constellations nous invitent à reconnaitre à travers nos parents, les souffrances vécues, celles qu’en conséquence nous avons pu infliger. Car nos sentiments, nos comportements et nos symptômes ne sont pas dus seulement à notre histoire personnelle, mais ils trouvent parfois leur origine dans une loyauté́ familiale inconsciente. Une constellation familiale nous permet ainsi d’identifier et de défaire les nœuds émotionnels qui sont en jeu dans notre système familial.

Le premier but d’une constellation familiale est évidemment d’aller mieux, c’est le principe fard de n’importe quelle méthode thérapeutique. Le principe est d’atteindre l’apaisement en remettant de l’ordre où règne le désordre. Il s’agit donc de retrouver sa place dans un système restauré en se débarrassant des fardeaux familiaux qui influencent négativement notre quotidien. En rétablissant l’ordre dans le système familial, on résout le dysfonctionnement émotionnel à l’origine de la difficulté qui nous parasite et occasionne de la souffrance.

La finalité peut être aussi d’améliorer sa relation de couple, son rapport avec son ou ses enfants, d’amorcer un changement radical dans sa vie (une nouvelle activité professionnelle, un nouveau poste, un déménagement, etc.), mais cela peut aider également pour gérer un conflit, un deuil, une naissance, un problème de dépendance.

Applications

​ »Là où règnent force intérieure et confiance en soi, disparaissent peur et doute. » Dalaï Lama
​ »Quand tu doutes, plutôt que d’essayer de prouver que tu es meilleure que tu ne le penses, ris simplement, ris de tes soucis, de tes insécurités. Vois avec humour tes angoisses. au début c’est difficile, mais peu à peu tu t’habitueras. » Paulo Coelho

​ »La relation entre le narcissique et le codépendant est une danse dangereuse, mais comme le dit le vieil adage, il faut être deux pour danser le tango. » Agnès De Reulle

​ »Pleurer a toujours été pour moi un moyen de sortir les choses profondément enfouies. Quand je chante, je pleure souvent. Pleurer, c’est ressentir, c’est être humain. » Ray Charles

​ »L’addiction, c’est tout ce qui vide la vie de son sens tout en la faisant paraître meilleure. » Clarissa Pinkola Estés

​ »La peur psychologique n’a rien à voir avec la peur ressentie face à un danger concret, réel et immédiat. Elle concerne toujours quelque chose qui pourrait survenir et non pas ce qui est en train d’arriver.  » Eckart Tolle

​ »Vous, vous-même, autant que quiconque dans l’univers  entier, méritez votre amour et votre affection. » Bouddha

​ « Les maux du corps sont les mots de l’âme, ainsi on ne doit chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l’âme. » Platon

​ « Il nous faut apprendre à penser que le temps qui reste est limité. Il nous faut apprendre à vieillir, à renoncer, à composer avec les limites qui nous sont imposées, à nous détacher pour préparer le détachement final. Et ce n’est qu’en composant avec notre irréversibilité que nous pourrons enfin apprendre à mourir. » Michel Hanus